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Croix du Père Baraga

Communauté Emmanuel Père Baragas Cross_
Adresse : 56 Baraga Cross Rd, Schroeder, MN 55613
Coordonnées : 47,5528, -90,8764
Horaires d'ouverture : Les heures de jour sont préférables, pas d'heure de fermeture.
Accessibilité : Chemin de terre, non accessible en fauteuil roulant en hiver
Commodités : Toilettes portables. Toilettes complètes disponibles de l’autre côté de la route 61 : indisponibles en hiver. Tables de pique-nique au bord de l’eau.
Restrictions sonores : des maisons voisines sont présentes
Accès à l'eau : Accès à la plage disponible, bateaux à moteur interdits
Qu'est-ce que la croix du père Baraga ?

En 1846, le père Frédéric Baraga, apprenant qu'une épidémie pouvait frapper les Amérindiens de Grand Portage, partit en barque de l'île Madeline, dans le Wisconsin, accompagné d'un guide amérindien. Une tempête soudaine les menaça, mais ils eurent la vie sauve lorsqu'ils furent emportés par le vent au-delà du banc de sable, jusqu'à l'embouchure paisible de la rivière Cross. À l'occasion de Thanksgiving, ils érigèrent une petite croix de bois à cet endroit, qui fut plus tard remplacée par cette croix de granit.

Né en Slovénie en 1787, le père Baraga arriva aux États-Unis en 1830 et consacra sa vie aux Amérindiens de la région des Grands Lacs supérieurs. Consacré évêque du Haut-Michigan en 1853, Mgr Baraga, dont la vie fut marquée par l'héroïsme et le zèle pour le salut des âmes, mourut le 19 janvier 1868. Ses restes reposent dans la crypte de la cathédrale Saint-Pierre de Marquette, au Michigan.

— Avec l’aimable autorisation des Chevaliers de Colomb

Lorsqu'on visite la croix du père Baraga, on peut lire l'histoire ci-dessus, gravée sur une plaque apposée sur la croix elle-même. On y trouve, éparpillés, des fleurs, des pierres peintes et des messages, autant d'hommages rendus à cet homme qui a traversé le lac Supérieur en canot d'écorce de bouleau avec son compagnon de navigation métis (d'origine ojibwée et européenne) nommé Louis Gaudin. On peut également y trouver un chapelet ou des chapelets suspendus à l'arbre derrière la croix. La croix du père Baraga semble offrir un lieu de prière et de recueillement à tous ceux qui s'arrêtent devant ce petit monument.

En 1846 seulement, le père Baraga parcourut le lac Supérieur, de L'Anse à l'île Madeline, puis à Fond du Lac, avant de revenir à l'île Madeline. Il entreprit ensuite une traversée du lac Supérieur, presque fatale, pour venir en aide aux Ojibwés de Grand Portage. Ce périple de plus de 1 110 kilomètres fut effectué en raquettes ! La même année, le père Pierz, un paroissien proche du père Baraga, avait lui aussi beaucoup voyagé pour rejoindre et soutenir les Ojibwés. À l'automne, après cette traversée en raquettes, le père Baraga traversa le lac Supérieur à bord de sa petite embarcation, qu'il gouvernait avec Louis Gaudin à la rame. Cette même année, le père Skolla s'établit sur l'île Madeline et le père Baraga chercha à construire une église à Fond du Lac et à Grand Portage. Cette croix commémore tous ses efforts pour aider les Ojibwés à rester sur leurs terres.

Cliquez ici pour lire l'histoire complète de la croix du père Baraga racontée par Johann Kohl, qui a voyagé avec le père Baraga.

Activités à proximité de la croix du père Baraga
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La croix du Père Baraga est un endroit idéal pour se détendre et se ressourcer en admirant les rives du lac Supérieur. Nombreux sont ceux qui viennent y passer plusieurs heures pour profiter d'un moment de tranquillité, seuls ou accompagnés, au bord de la plage. En été, on peut admirer la profusion de fleurs qui éclosent autour de la croix ou tout simplement s'allonger sur les rochers pour lire.

La croix du père Baraga est située juste à côté du Cross River Heritage Center, qui est également un excellent endroit pour découvrir l'art et la culture ojibwés (anishinaabe) ainsi que l'histoire de la région.

En face du Cross River Heritage Center et de la boulangerie Schroeder Baking Company (indiquée sous le nom de « Lamb's Resort & Campground » sur la carte), vous trouverez également un restaurant proposant sandwichs, boulangerie et pizzas. Si vous souhaitez commander à emporter ou découvrir un nouveau restaurant de village, n'hésitez pas à faire une halte à la Schroeder Baking Company.

On peut admirer la plus spectaculaire cascade de Cross River et un monument dédié au Père Baraga lui-même sur le sentier Gitchi Gami State Trail, situé plus haut. Si vous souhaitez faire une pause, c'est l'endroit idéal ! Des toilettes sont disponibles du côté ouest de la route avant de descendre vers la croix du Père Baraga.

Vous trouverez un panneau indiquant simplement « Croix du Père Baraga » lorsque vous souhaiterez vous rendre à la croix elle-même. Cette croix se trouve à Schroeder, dans le Minnesota, sur la rive ouest du lac Supérieur.

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Cette croix en pierre de pipe sera bientôt disponible uniquement sur don pour ceux qui souhaitent aider la population autochtone comme l'a fait le père Baraga.

Story
L'histoire de la croix du père Baraga
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Croix du Père Baraga

La Voie lactée apparaît en arrière-plan de cette magnifique photo, reproduite avec l'aimable autorisation de Patrick Forslund Photography. Cliquez ici pour voir la photo complète sur son site, où elle est disponible à l'achat.

 

Le récit du voyage du père Baraga a été recueilli, écrit et publié par Johann Georg Kohl en 1860. Ce dernier s'entretenait avec le voyageur canadien Du Roy lors d'une visite des territoires ojibwés en compagnie du père Baraga en 1855. C'est le cousin de Du Roy, Louis Goudin, surnommé Dubois, qui a pagayé avec le père Baraga à travers le lac Supérieur dans un canot d'écorce de bouleau. Ce récit figure dans l'ouvrage « Kitchi Gami : Among the Lake Superior Ojibway », publié initialement en 1860 par Johann Georg Kohl, quatorze ans après le voyage du père Baraga. Voici le récit exact tel qu'il apparaît dans son livre :

Du Roy : « Connaissez-vous le voyage d'été que notre très révérend ami, votre compagnon, a fait jadis en canoë d'écorce de bouleau à travers tout le lac Supérieur ? Ah ! c'est un voyage célèbre, que tous ceux qui vivent autour du lac connaissent. En effet, il n'y a guère d'endroit sur le lac qui ne soit lié à l'histoire de sa vie, soit parce qu'il y a construit une chapelle, soit parce qu'il y a écrit un livre pieux, soit parce qu'il y a fondé une paroisse indienne, soit encore parce qu'il y a vécu des dangers et des aventures, au cours desquels il a senti que le Ciel le protégeait. »

« Le voyage d'été susmentionné, que je vais vous décrire ici en complément de son voyage d'hiver, fut le suivant :

Il séjournait alors sur l'une des îles des Apôtres lorsqu'il apprit qu'on avait besoin de lui immédiatement dans l'une des petites missions ou stations indiennes de la rive nord du lac. Toujours prêt à partir au moindre signe de vie, il se rendit, son bréviaire à la main, vêtu de sa robe noire et sa croix d'or accrochée à la poitrine – il voyage toujours ainsi, à pied ou à cheval, en raquettes ou en canot –, je le répète, son bréviaire à la main et son tricorne sur la tête, à la cabane de mon cousin, un voyageur renommé, et lui dit : « Dubois, je dois traverser le lac, directement d'ici jusqu'à la rive nord. As-tu une barque ? »

« Mon bateau est ici, dit mon cousin, mais comment pourrais-je vous accompagner directement à travers le lac ? Il y a soixante-dix milles, et la météo ne semble pas très prometteuse. Personne n’a encore tenté cette traversée en petites embarcations. Notre passage vers la rive nord se fait le long de la côte, et nous y consacrons généralement huit jours. »

« Dubois, c’est trop long ; ce n’est pas possible. Je te le répète. On m’appelle. Je dois traverser le lac tout droit. Prends ta pagaie et traverse, et viens ! » Et notre révérend ami prit place dans le canoë et attendit patiemment que mon cousin obéissant (qui, je le reconnais, ouvrait grand les yeux et secouait parfois la tête) range ses affaires, bondisse à sa suite et pousse le canoë sur le lac.

« Vous savez, monsieur, que nous autres Indiens et Voyageurs entreprenons rarement des traversées de plus de quinze milles d'un cap à l'autre sur le lac, afin de pouvoir facilement tirer nos bateaux à terre malgré les caprices du temps et de l'eau. Une traversée de vingt-cinq ou trente milles, nous l'appelons une « grande traversée », et une de soixante-dix milles est impossible. Une telle traversée n'avait jamais été réalisée auparavant, et ne l'avait été qu'une seule fois. Mon cousin, cependant, travaillait avec obéissance et bonne humeur, et bientôt ils se retrouvaient à dériver dans leur coque au milieu du lac, tels des huards, sans boussole et hors de vue de la terre. Très vite, d'ailleurs, le mauvais temps s'est abattu sur eux. »

« La tempête commença à se lever et l'eau monta en hautes vagues. Mon cousin fit remarquer qu'il l'avait prédit, mais son passager pieux et fervent continuait sa lecture tranquille dans son bréviaire, et ne lui adressait que de temps à autre un message d'encouragement, disant qu'il n'avait pas douté de sa prophétie concernant le temps, mais il lui répondit qu'il était appelé à traverser le lac et que Dieu les guiderait tous deux vers la terre ferme. »

Ils peinèrent toute la nuit à traverser la tempête et les vagues, et, heureusement le vent leur étant favorable, ils avancèrent très vite, bien que leur petite barque fendît l'eau comme une plume. Le lendemain matin, ils aperçurent la rive opposée. Mais comment ? Face à un front menaçant. De longues rangées de rochers sombres de part et d'autre, et à leur base une bande blanche, le ressac déchaîné des vagues terriblement agitées. Il n'y avait aucune ouverture, aucun havre, aucun salut.

« Nous sommes perdus, votre révérence, dit mon cousin, car il m’est impossible de maintenir l’équilibre du canoë dans ces vagues doubles et triples ; et le retour est tout aussi impossible, à cause du vent qui souffle si fort contre nous. »

« Pagaie, cher Dubois, tout droit. Nous devons passer, et une voie se présentera d'elle-même. »

Mon cousin haussa les épaules, fit ses dernières prières et continua à pagayer, sans trop savoir comment. Déjà, ils entendaient les vagues s'écraser près d'eux ; le bruit assourdissant les empêchait de s'entendre parler. Mon cousin ôta son couvre-chef pour se préparer à nager, quand soudain, une tache sombre apparut sur le bord blanc des vagues et s'élargit rapidement. Au même instant, les violents mouvements de la pirogue s'apaisèrent, elle glissa plus tranquillement et pénétra en toute sécurité dans la large embouchure d'un ruisseau qu'ils n'avaient pas aperçue au loin, dissimulée par les rochers.

« N’ai-je pas dit, Dubois, que j’avais été appelé, que je devais traverser, et que tu serais sauvé avec moi ? Prions ! » Ainsi parla l’homme de Dieu au Voyageur après qu’ils eurent mis pied à terre et tiré leur canoë sur la plage. Ils entrèrent ensuite dans la forêt, abattirent quelques arbres et érigèrent une croix à l’endroit où ils avaient accosté, en signe de gratitude.

« Ils reprirent ensuite leur route pour accomplir leurs autres tâches. Plus tard, cependant, un riche marchand, un négociant en fourrures, passa par la même route et, ayant entendu parler de cette traversée devenue célèbre, il mit ses hommes au travail et érigea à ses propres frais, au même endroit mais sur un rocher plus élevé, une croix plus grande et plus solide, que l'on peut maintenant voir de loin sur le lac et que les gens appellent « la Croix de la Traversée de Baraga ». »

Que se passait-il avec les Ojibwés en 1846 près de cette région ?
#1 : Une épidémie de variole

Ce récit relate l'histoire du père Pierz et de son voyage cette année-là près de Sault Ste. Marie, au Michigan, à environ 640 kilomètres de l'île Madeline. Le père Pierz était un proche disciple du père Baraga, qui l'avait inspiré à venir aux États-Unis pour prendre soin du peuple Ojibwé. Ce texte relate le voyage du père Pierz cette année-là, marqué par l'épidémie de variole.

Le père Pierz officiait souvent comme médecin auprès des Indiens démunis. Fervent partisan de l'homéopathie, il soigna de nombreux malades, tant parmi les païens que parmi les chrétiens, brisant ainsi les préjugés et attirant à lui des personnes qui, autrement, ne se seraient jamais approchées de lui. Lors de l'épidémie de variole de 1846, qui décima plusieurs tribus du nord-ouest, le médecin de la région de Mackinac était lui-même malade et incapable de répondre à l'appel à l'aide du père Pierz. Le missionnaire fit venir un vaccin et l'administra à neuf cents personnes, sans se reposer ni se soucier de rien, bien qu'il fût alors âgé de soixante ans.

Tout cela fut accompli sans l'aide d'une société missionnaire américaine ni du gouvernement des États-Unis. Pierz sollicita bien auprès du gouvernement une maigre allocation d'enseignant, mais sa requête resta sans réponse. La Société Léopoldine de Vienne et la Société Missionnaire Louis-de-Bayern entendirent ses appels et firent de leur mieux pour y répondre, mais la somme accordée à Pierz demeura dérisoire comparée aux sommes dépensées par le gouvernement des États-Unis et les protestants par l'intermédiaire de l'American Board of Commissioners for Foreign Missions.

Photo de la sacoche à pipe au Père Baraga's Cross_modifié_modifié.jpg

Me voici, l'auteur de ce site, tenant ma pipe traditionnelle entre mes mains, appuyé contre la croix du Père Baraga, qui œuvra auprès des Ojibwés. Découvrez comment mon parcours a débuté avec le Père Baraga.

Si le père Baraga avait succédé au père Pierz la même année, il se serait sans doute empressé de veiller à ce que les Ojibwés reçoivent les vaccins nécessaires ou de s'assurer qu'ils n'en avaient pas besoin. Le père Baraga partageait également avec le père Pierz la volonté de leur prodiguer des soins médicaux lorsqu'ils en avaient le plus besoin. Il souhaitait que tous ceux qui viendraient dans la région en tant que missionnaires soient eux aussi en mesure de leur offrir les mêmes soins et la même attention.

#2 : Se préparer à un éventuel retrait

 

En 1845 (l'année précédente), dans la région proche de l'île Madeline (d'où le père Baraga était parti avant d'arriver à Cross River), un arpentage fut effectué et un nouveau comté, appelé « La Pointe », fut créé. Heureusement, les autochtones n'avaient pas encore été contraints de se déplacer en vertu de la loi de 1830 sur la déportation des Indiens, mais la pression s'intensifiait à mesure que les arpentages réalisés par les immigrants empiétaient sur leur territoire. La création d'un comté à l'endroit même où ils vivaient était un signe certain de l'arrivée possible de futurs colons. Moins de deux ans plus tard, en 1848, le Wisconsin devint un État et l'île Madeline, cœur du territoire ojibwé, se retrouva désormais à l'intérieur des frontières d'un État et non plus d'un territoire. Ces changements allaient alors exercer une pression accrue sur les Ojibwés, qui furent déplacés vers une autre région, de l'autre côté du Mississippi, là où la loi de 1830 avait établi sa limite.

 

Le père Baraga aurait bien sûr été en mesure de les aider à se préparer à cette situation. Cependant, au lieu de les préparer à un déplacement forcé, il œuvrait sans relâche pour qu'ils puissent rester et survivre sur leurs terres, et se préparer à collaborer avec les colons. Cette possibilité ne pouvait être garantie que si les Ojibwés parvenaient à maintenir des relations pacifiques avec ces colons. Homme de paix lui-même, le père Baraga travaillerait avec le chef et le peuple, et achèterait également des terres afin de rendre cette option possible. Les Ojibwés devraient dialoguer avec le gouvernement et les instances compétentes pendant cette période, afin de s'assurer que ce dernier comprenne qu'ils ne seraient pas déplacés.

En 1850, le gouvernement tenta bel et bien de déloger les Ojibwés de la région. Cette tentative entraîna la tragédie de Sandy Lake, qui coûta la vie à près de 400 Ojibwés en moins d'un an. Les paiements prévus par le traité furent organisés de manière à ce que les Ojibwés les reçoivent à un autre endroit de Sandy Lake, au Minnesota. À leur arrivée, personne n'était présent pour leur remettre les paiements dont ils dépendaient. Ils durent attendre, et cette attente leur coûta la vie, victimes de la famine, de la nourriture avariée fournie par les trappeurs, des maladies et du froid. Il fallut plus d'un mois à l'agent des affaires indiennes pour distribuer les sommes dues. Malgré cette perte considérable, les Ojibwés continuèrent de lutter pour rester sur leurs terres, dénonçant les agissements abusifs du gouvernement lors de cette tentative de délogement.

#3 : La construction d'une église à Grand Portage

 

La même année, en 1846, une église fut fondée à Grand Portage, où le père Baraga prévoyait de s'installer, sous la forme d'un wigwam. Plusieurs missionnaires participèrent à la création de cette mission. Une mission y avait déjà été fondée en 1836 par le père Pierz, à la demande du père Baraga, mais elle ne connut pas le même succès. En effet, le père Baraga avait des difficultés à se rendre fréquemment sur place, et le père Pierz devait s'établir à Sault-Sainte-Marie. La proximité de Grand Portage avec le domicile principal du père Baraga ne permettait pas des visites régulières. La famille Cotte, des trappeurs catholiques de la région, fut alors la principale source d'aide pour la poursuite de la mission, en conservant précieusement le livre de prières ojibwé du père Baraga. Ainsi, la nécessité d'établir une nouvelle mission s'imposa plus tard, en 1846. Par la suite, lors du traité de 1854, Grand Portage fut désigné comme l'un des lieux où les Ojibwés pourraient avoir leur propre réserve, englobant toute la pointe nord-est du Minnesota. La forêt nationale de Superior se situait juste à l'ouest de cette réserve. Cette forêt fut cédée dans le cadre du traité de 1854, bien que des droits de chasse, de pêche et de cueillette y fussent toujours inscrits. Cette forêt comprend la zone de canoë-kayak des Boundary Waters. Cette région est l'une des rares où les bateaux à moteur sont interdits ; seuls les canoës y circulent. C'est une région que les Ojibwés fréquentaient en empruntant les portages avant l'arrivée des colons.

 

Events at Father Baragas Cross
Événements à la croix du père Baraga
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2018 : Pèlerinage du 150e anniversaire du Père Baraga

 

En 2018, le père Kevin Manthey et ses deux compagnons de randonnée (à gauche) ont effectué un voyage en mémoire du père Baraga, à l'occasion du 150e anniversaire de sa mort en 1868. Ils ont honoré la croix en prenant soin du paysage environnant, puis se sont rendus dans la zone de canoë des eaux frontalières, en hommage au temps que le père Baraga passait en canoë au XIXe siècle.

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2012 : Réinauguration de la croix du Père Baraga

 

Le dimanche 5 août 2012, quelques mois seulement après que le père Baraga ait été déclaré vénérable par le pape Benoît XVI, l'évêque Sirba du diocèse catholique de Duluth et le père Seamus Walsh de l'église catholique St. Johns de Grand Marais ont redédicacé ce site.

 

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